Le cinéma congolais (RDC) est né de films éducatifs et de propagande pendant l’ère coloniale du Congo belge. Le développement d’une industrie cinématographique locale après que la république démocratique du Congo a obtenu son indépendance de la Belgique en 1960 et a été handicapée par une guerre civile constante.
Ère coloniale
Pendant la période coloniale, avant que la RDC n’acquière son indépendance sous le nom de Zaïre, les administrateurs du Congo belge n’autorisaient pas les Africains à regarder des films étrangers, officiellement parce qu’ils disaient qu’ils ne pouvaient pas comprendre la différence entre la réalité et la fiction. En réalité, les autorités craignaient que les films ne provoquent des comportements subversifs. Le Bureau gouvernemental du cinéma et de la photo a réalisé des films pour la population locale dans les années 1940, sur des thèmes éducatifs et/ou de propagande. Des travailleurs africains étaient employés par le bureau et apprenaient les techniques de base de la production cinématographique.
Deux sociétés dirigées par des prêtres catholiques employaient également des africains pour réaliser des films sur les valeurs religieuses :
- Le Centre congolais d’action catholique cinéma (CCCAC) à Léopoldville
- Films africains au Kivu.
Le CCCAC a créé une série de courts métrages intitulée Les Palabres de Mboloko (Contes de Mboloko), mettant en vedette une antilope animée. Le gouvernement a gardé un contrôle strict sur le format et le contenu des films produits par ces deux sociétés.
Belgavox, fondée en 1950 à Bruxelles par George Fannoy, a réalisé des documentaires et des faits divers en RDC.